pédératie suite 03

L'age d'or de l'amour grec :

Après l'Epoque Classique, les VIe, Ve, et IVe siècles (Av_JC), seront 'l'âge d'or" de " l'amour grec", cette pédérastie consistait d'ordinaire en un amour chaste entre un homme mûr et un jeune garçon.

Distribution des rôles :

L'amant plus agé ou éraste était généralement le pédagogue, et le plus jeune l'aimé ou éromène, son élève.

Limites :

Relation tolérée et légale uniquement dans la mesure où le garçon était encore impubère (pais), et elle devait s'interrompre dès qu'il parvenait à la puberté, sans quoi elle était jugée tabou et scandaleuse. L'âge du "pais" correspondait à celui d'un adolescent de 12 ans à 17 ans environ.

Témoignages :

Selon Plutarque, ce type d'amour, lié aux gymnases et aux palestres, commença à se développer dans ces endroits où les jeunes gens s'entrainaient au pentathlon, à la boxe et au pancras.

Modalités et phases :

L'éraste outre la transmission de son savoir offrait des cadeaux à l'éromène pour gagner ses faveurs et écarter ses rivaux. Couronnes, branches, accessoires de sport complétaient l'éducation morale. Les coqs, les lièvres, les fruits avaient eux une signification clairement amoureuse, et sont devenus des symboles dans les scènes érotiques. Ces objets avaient valeurs d'échanges et visaient à obtenir une réponse sexuelle du jeune garçon. Le don d'argent, coutumier, passait pour scandaleux, puisqu'il pouvait transformer la liaison pédérastique en relation vénale.
Mais le rôle principal était joué in fine par l'admiration que pouvait inspirer l'homme plus agé pour constituer le meilleur modèle d'éducation et de formation.

Préludes : l'instauration de la relation était précédée de la phase de chasse durant laquelle la maitrise de soi et l'intégrité de l'amant étaient mises à l'épreuve. Ce pour révéler si ses intentions étaient texclusivement sexuelles ou s'il s'intéressait pour former le jeune garçon. Fréquent étaient les cas où une prostitution pure et simple se dissimulait sous l'allure licite de la pédératie. Cadeaux et argent faisaient céder le jeune homme aux désirs de l'éraste.
C'était difficile à prouver, et l'accusation de prostitution proférée par l'un des protagonistes relevait souvent de la diffamation.
Ce fut pourtant le cas de Timarque (sic), qui fut condamné pour s'être prostitué dans sa jeunesse avec l'argument qu'ayant monayé son propre corps il n'hésiterait pas à vendre les intérêts de la cité !

 

 

 

 


"le coup du lapin"